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 Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully

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Gaëtane
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MessageSujet: Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully   Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully EmptyMar 26 Juin - 15:52

Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully



Le mardi 14 juin 1898 vers 9 heures du matin, la femme d'un aiguilleur de la gare de Remiremont, Mme Marin, passe par son jardin situé non loin de la gare de marchandises, lorsque son attention est attirée par un paquet de linge et d'étoffes qui semble jeté sur le sol au pied du talus du chemin de fer. elle s'approche et découvre avec effroi, une petite fille, le visage tuméfié et dont les vêtements sont couverts de sang. Effrayée, Mme Marin court prévenir son mari qui avertit M. Le Chef de gare. Bientôt, le commissaire de police et deux de ses agents, la gendarmerie et le Docteur Kinsbourg, médecin légiste, sont sur les lieux.

La fillette respire toujours, elle est vite identifiée par la police. La jeune Marie-Odile Gully âgée de sept ans n'est pas rentrée chez elle depuis sa sortie de l'école hier lundi, son petit carton d'écolière se trouve à ses côtés. La pauvre petite gît couchée sur l'herbe, son corps lardé de huit coups de couteau. Soulevée avec précaution, elle est transportée à bras jusqu'à son domicile, rue Maucervelle où l'attendent ses malheureux parents tombés en proie au plus profond désespoir. Le Docteur Kinsbourg procède aux constatations légales et la dirige sur l'hôpital où les docteurs, après examen approfondi, font la suture des plaies. Son état est très grave.

Il s'agit maintenant de découvrir le coupable. En possession de quelques détails donnés par la victime, le Parquet de Remiremont envoie des télégrammes de tous côtés. Dans la matinée de ce même jour, à la brigade de gendarmerie de Saulxures, le maréchal des logis chef, Bautheney interpelle un individu dont l'allure suspecte le pousse à lui poser quelques questions. Celui-ci ne possède aucun papier, il parle allemand, une langue que pratique le chef Bautheney. Longuement interrogé, il avoue se nommer Aloïs Zückermeyer, déserteur du 99ème Régiment d'Infanterie bavarois à Strasbourg. Arrivé depuis le 8 juin à Remiremont, il loge dans une pension tenue par Mme Bitterly, rue de la Joncherie, et travaille pour le compte de l'entrepreneur aux bâtiments des nouvelles écoles, Place Maxonrupt.

Une dépêche est envoyée au Parquet de Remiremont indiquant la description de l'individu et son arrestation pour vagabondage. Le signalement détaillé de l'homme attire l'attention des magistrats qui télégraphient à Saluxures de l'amener immédiatement à Remiremont pour être confronté et interrogé. Entre temps, le brigadier de police Weber se rend à la pension, rue de la Joncherie, et append que Zückermeyer loge réellement là et qu'il travaille comme tailleur de pierres sur le chantier de la construction de l'école Maxonrupt...

A Saulxures, Zückermeyer, menottes aux mains, prend place dans un landau fermé attelé de deux chevaux, des gendarmes se placent à ses côtés. Le convoi se dirige vers Remiremont escorté par des gendarmes à cheval. Il est quatre heures de l'après-midi, la voiture s'arrête devant le Palais de Justice où déjà une foule nombreuse est amassée devant les grilles. Aloïs Zückermeyer est présenté à M. Le juge d'instruction. M. Hun, greffier assermenté du Tribunal traduit les questions et les réponses.

Né en Bavière le 11 janvier 1870, de taille moyenne, blond, les yeux bleus, Zückermeyer confirme avoir déserté son régiment à Strasbourg. Il est troublé lorsque M. Le Juge lui présente le couteau tâché de sang trouvé sur lui, le mètre pliant qu'il a volé à un de ses compagnons, récupéré sur les lieux du forfait. L'interrogatoire terminé, le suspect est amené à l'hôpital pour être confronté avec son innocente victime.

A la sortie du Palais de Justice, Zückermeyer est frappé au passage par des coups et des jets de pierres provenant de la foule. Les gendarmes et les agents essaient de le protéger jusqu'aux grilles de l'hospice.

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Dernière édition par Gaëtane le Lun 27 Aoû - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully   Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully EmptyMer 4 Juil - 18:43

Dans la grande salle, sur un lit de douleur, est étendue la pauvre petite Marie-Odile. Le gonflement important des paupières, l'énucléation d'un oeil ont abîmé son joli visage entouré de beaux cheveux blonds. Sa chair huit fois déchirée démontre que Zückermeyer s'est férocement acharné sur son petit corps d'enfant innocent. Le teint pâle, la fillette regarde de son unique oeil bleu son bourreau qui s'approche vers elle. Elle le reconnaît. Il ne cherche même pas à nier. Il avoue qu'après avoir frappé la première fois l'enfant, il a abusé d'elle et la frappe encore voulant s'assurer le silence.

Vers sept heures, l'accusé signe son interrogatoire. La voiture qui l'attend dans la cour de l'hôpital, le conduit à la maison d'arrêt, escortée de trois gendarmes à cheval commandés par le maréchal des logis chef Etienne. Sur son passage, la foule toujours présente pousse des huées et des cris de mort. En prison, Zückermeyer travaille avec les autres détenus à l'atelier de coton. La nuit, il dort les fers aux pieds. Dans sa solitude, il songe à l'avenir, son sort lui paraît peu souriant.

Le mardi 21 juin 1898, décède Marie-Odile Gully, à l'âge de sept ans. Le lendemain, le meurtrier est amené devant le corps de sa malheureuse victime. Zückermeyer éclate en sanglots, tombe à genoux en implorant le pardon. Il refuse d'assister à l'autopsie.


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MessageSujet: Re: Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully   Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully EmptyMer 4 Juil - 18:45


Il comparaît le 12 décembre 1898 à la Cour d'Assises des Vosges à Epinal pour viol et meurtre commis sur mineure. Par la voie diplomatique, les renseignements donnés par les services judiciaires de Munich sont lamentables. Zückermeyer a déjà été condamné plusieurs fois pour viols, cambriolages, vols et attaques, et recherché par des parquets allemands.

La Cour est présidée par M. Millot, Conseiller à la Cour de Nancy, le ministère public étant M. Bouquet, Procureur de la République, Maître René Perront, avocat du barreau d'Epinal, défenseur de l'accusé.
Après lecture du rapport médical dressé par le Docteur Kinsbourg, la comparution des témoins confirmant les faits portés dans l'acte d'accusation, le Procureur Bouquet demande le châtiment suprême. Maître Perront défend l'accusé avec courage et énergie. Sa plaidoirie porte sur le manque de preuves de culpabilité et de responsabilité dans l'intention de commettre son crime.

La délibération du jury est assez courte. Zückermeyer est coupable de meurtre, de viol, de violences avec l'intention de donner la mort. Pas de circonstances atténuantes. Zückermeyer n' a aucune observation à présenter sur l'application de la peine, il demande simplement pardon.
Quelques minutes plus tard, la Cour le condamne à la peine de mort. La salle applaudit et crie"A mort "

Le condamné s'effondre sur son banc, une larme jaillit de ses yeux et d'un pas ferme quitte le box des accusés. Ramené à Remiremont, il est placé dans la cellule des condamnés à mort de la prison, et enchaîné. Chaque nuit, les gens viennent pousser des cris de mort sous les murs de la prison, en attendant l'arrivée des bois de justice.

M. Puton, Procureur de la République est averti par un pli recommandé provenant du Ministère de la Justice que, l'exécuteur des hautes oeuvres, M. Deibler de Paris, arrive au train du matin, le mardi 7 février 1899. Il est accompagné de ses aides. Le soir même, vers cinq heures, le train en provenance d'Epinal arrive à la gare de Remiremont.

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MessageSujet: Re: Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully   Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully EmptyMer 4 Juil - 18:48


Sur le wagon plate-forme portant l'inscription "La Villette", se trouve la voiture contenant les bois de justice. M. Deibler en prend livraison, cinq hommes de troupe en assurent la garde. Le lendemain matin, vers quatre heures, l'exécuteur des hautes oeuvres et ses aides se rendent à la gare, prennent place dans le sinistre fourgon qui se dirige vers la Place de la Tour Carrée, escorté par les gendarmes à cheval du maréchal des logis chef Etienne.

Dans la lueur blafarde des becs de gaz, le funeste équipage s'engage dans les rues que sillonnent les patrouilles de chasseurs à pied. La pluie forte de la nuit s'est changée en bruine. La brume envahit un instant la place de l'exécution, un cordon de soldats est établi le long de celle-ci. La foule nombreuse est déjà installée sur les estrades établies le long des jardins. Il y a du monde aux fenêtres, sur les toits où les curieux ont enlevé les tuiles. Ils attendent. Il est quatre heures et demie, la voiture arrive. Le montage de l'échafaud commence. Le travail se fait dans le plus grand silence.

Six heures moins dix, la guillotine est prête à fonctionner.

Six heures. M. Puton, Procureur de la République ; MM. Harbulot, Juge d'instruction ; Georges, substitut ; Hun, greffier ; Desbleumortiers, avocat désigné d'office pour assister le condamné ; Argant, Maire. MM. Iverlet, commissaire de police ; Bournot, Lieutenant de gendarmerie ; Maure, secrétaire de la sous préfecture et quelques personnes désignées ; l'exécuteur et ses aides. Il se dirigent lentement vers la prison, située à cinquante mètres du lieu d'exécution.
Ces messieurs vêtus de sombre parlent à voix basse. Ils entrent dans la prison où ils vont, sans bruit, précédés par le guichetier. Les magistrats pénètrent dans la cellule de Zückermeyer. Celui-ci dort profondément sur une couchette de fer lorsqu'il est réveillé par le gardien Minery.

Une émotion profonde s'empare des notables présents, quand M. Puton, d'une voix ferme, annonce au condamné que son pourvoi en cassation et son recours en grâce ont été rejetés et qu'il doit s'apprêter à mourir...

M. Hun traduit les paroles à Zückermeyer qui, atterré, ne répond pas. On le fait lever, s'habiller puis il est conduit au parloir où un prêtre allemand lui donne les dernières consolations de la religion pendant que l'Abbé Georgel, aumônier de la prison, dit une messe sur le petit oratoire disposé à cet effet et porte ensuite la communion au condamné.
"Pardon, pardon", répète sans cesse, Zückermeyer. Il dit encore à M. Puton qu'il mourra courageusement et qu'il demande pardon à la société.

Maintenant, Zückermeyer appartient à l'exécuteur des hautes oeuvres. Vivement, on lui attache les membres, on coupe le col de sa chemise, puis il monte dans le fourgon qui attend dans la cour de la prison. Il arrive sur la place. Accompagné des deux prêtres, le condamné descend, soutenu par les aides. Il marche fermement et sans faiblesse.

Chacun se découvre. Il s'avance vers l'échafaud criant encore pardon, pardon...

Rapidement, il est couché sur la bascule, poussé sous la lunette.

A ce moment-là, il se révolte, il veut échapper au sort qui l'attend. Sa tête s'agite frénétiquement. Cela dure un quart de seconde, mais les exécuteurs se rendent maîtres de lui.

La lunette tombe. Le mouton s'abat. Un éclair brille. Un coup sourd retentit. La tête roule dans le panier, le sang jaillit, l'exécuteur pousse le corps dans le coffre destiné à le recevoir.

Zückermeyer, l'assassin de la petite Marie-Odile Gully, odieusement outragée par lui, a payé sa dette à la société.

Il est 7h10, le jour se lève. Ses restes sont amenés au cimetière où une fosse a été creusée loin des autres sépultures. Le cercueil est descendu dans le trou qui est immédiatement comblé.
Aucun signe n'en marquera la place. Aucun tertre ne subsistera. Aucun monument n'indiquera l'endroit où repose le corps du supplicié.


Gaëtane

Source : Journal L'Industriel Vosgien 1898/1899




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MessageSujet: Re: Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully   Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully EmptyMer 4 Juil - 18:51


Marie-Odile GULLY


Marie-Odile GULLY est née en 1891 à Mollau (Alsace), fille de Edouard GULLY et de Françoise WINKEL.
La famille GULLY habite à Remiremont depuis trois ans, aux cités Schwartz d'abord, et au 17, rue Maucervelle ensuite.
Le père est ouvrier à la filature Schwartz.
Deux enfants sont morts en Alsace, le premier à l'âge de 7 ans, l'autre à un mois, de maladie.
La petite Marie-Odile, de santé délicate, est allée passer quelques jours de vacances à Mollau chez sa grand-mère.
A son retour, elle fait la rencontre de Zückermeyer à la fête de Moulins, le dimanche 12 juin. Elle comprend l'allemand, ce qui facilite la conversation avec cet individu "gentil" qui lui donne trois sous et qui lui fixe rendez-vous pour le lendemain, lundi, à la sortie de l'école.

Lundi 13 juin, Marie-Odile ne rentre pas à la maison, les parents inquiets se rendent à la police. Les recherches s'orientent vers la fête de Moulins. Elles n'aboutissent à rien.

Mardi 14 juin, en fin de matinée, les parents s'apprêtent à faire de nouvelles recherches, mais ils ont à peine atteint le bout de la rue, près de la fontaine, que...ils aperçoivent le portier de la filature...il porte dans ses bras, avec la plus grande précaution, leur pauvre petite Marie-Odile.
C'est l'horrible vérité. Un immense affliction s'empare de la maman, elle se penche sur le corps de son enfant... Des cris de douleur viennent déchirer le silence de la rue... Le papa s'agenouille à ses côtés...Tous deux s'effondrent en larmes de profond désespoir... Il est à peine midi.

On couche la fillette sur son lit, puis on la transporte à l'hôpital où les docteurs font la suture des plaies. Son état de santé est très grave. D'un tempérament lymphatique, elle vomit tout ce qu'elle absorbe et des symptômes de péritonite se manifestent déjà.
L'enfant a passé la nuit dehors à moitié tuée et sans abri contre le froid et l'humidité.

Malgré toutes ses souffrances, la petite reconnaît son assassin. Elle parle péniblement mais ces propos sont audibles.

De nombreuses personnes de la ville, notamment le sous-préfet, viennent lui rendre visite.

Un petit garçon accompagné de son papa, lui offre une jolie poupée habillée d'une robe rouge, la pauvre enfant éprouve une grande joie de la recevoir.
" Tu vois, dit-elle à sa maman, je m'amuserai avec elle, le dimanche, la mienne qui est à la maison, avec la robe bleue, ce sera pour la semaine".
Des bonbons et des livres d'images lui sont apportés, ces marques de sympathie touchent vivement les malheureux parents.

De jour en jour, l'état de santé de Marie-Odile s'aggrave, les visites sont interdites.

Elle décède le mardi 21 juin.

...Elle serre dans ses petites mains la jolie poupée habillée d'une robe rouge qu'un gentil petit garçon lui avait apportée...

Les obsèques ont lieu le même jour... Les collectes organisées ont permis de couvrir le petit cercueil de fleurs et couronnes...Les enfants des écoles portent chacun un bouquet de fleurs des champs...

Repose en paix, Marie-Odile, ainsi soit-il.

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MessageSujet: Re: Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully   Aloïs Zückermeyer, l'odieux assassin de Marie-Odile Gully EmptyVen 18 Avr - 19:16

Petit Journal 7 février 1899

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