Pendant la guerre de Trente Ans, les bêtes sauvages s'étaient multipliées dans les Vosges et le port d'armes avait été permis pour les détruire. Le dernier loup ne sera tué qu'au XVIIIème siècle, mais il semble qu'il y en ait eu, dans les forêts, longtemps encore.
On tua dans l'arrondissement de Mirecourt, 42 loups en 1806.
Monsieur de Saint-Ouen signala qu'une fillette de 10 ans avait été la proie des loups. Il convenait aux maires "d'ordonner des traques" tant que la terre serait couverte de neige. Des primes étaient accordées.
Messieurs les maires de Darney, de Monthureux, de Charmes et de Bains étaient autorisés, chacun dans leur canton, " à faire couper les oreilles des animaux qui y seront détruits.
Ils voudront bien constater, au bas des procès-verbaux, délivrés par les maires des communes où ces animaux auront été tués, que cette formalité a été remplie, et ils m'adresseront directement les oreilles qu'ils auront fait couper".
Extrait de "Histoire de Vincey" par Félix Vazemmes.